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Interview exclusive de Mark Daumail -Cocoon-

  • clementbargain
  • Apr 6, 2013
  • 4 min read

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Mark Daumail, créateur et chanteur de Cocoon revient sur la création de ce groupe, partage ses meilleurs moments et nous livre ses projets futurs…


Clément Bargain : Quand et comment avez-vous découvert la musique ?


Mark Daumail : Dès l’enfance, parcours classique. Avec un père musicien, il y avait toujours de la musique ou des instruments à la maison.



C.B : Comment s’est faite votre rencontre avec Morgane Imbeaud ?


Mark Daumail : Chez moi, via un ami commun.



C.B : Quand vous est venue l’idée de former un groupe ?


Mark Daumail : Je faisais des sortes d’audition pour mon projet musical. Ca a été évident tout de suite, le groupe allait être un duo, c’était ce que je voulais de toute façon : Une fille et un garçon.



C.B : Comment caractériseriez-vous votre duo ?


Mark Daumail : C’est difficile à décrire… C’est nos voix qui nous caractérisent, quand elles se mélangent.



C.B : Qui a braqué les projecteurs sur vous ? Comment vous a-t-on découvert ?


Mark Daumail : A un moment un consensus se fait autour d’un groupe, c’est très difficile à savoir qui fait réellement découvrir un groupe. J’imagine que le vrai découvreur, c’est notre label Sober & Gentle : c’est lui qui a sorti nos disques, qui nous a porté jusqu’à aujourd’hui. Cependant, des personnes avaient auparavant fait un travail de défricheur comme JD Beauvallet des Inrockuptibles, comme la Coopérative de Mai, comme une salle de Clermont, comme des petites structures de notre région natale… Tout un système s’est mit en marche autour de nous pour nous pousser, c’était super motivant !



C.B : My Friends All Died In A Plane Crash, votre premier album, voit le jour le 22 octobre 2007 et est nommé à l'édition 2008 du prix Constantin, que ressent-on à ce moment là ?


Mark Daumail : Je n’avais pas trop réalisé à ce moment-là. Aujourd’hui je dirais de la fierté d’être reconnu par le métier.



C.B : Tout s’enchaîne très vite et vous devenez rapidement très connu : comment vit-on un succès si soudain ? Qu’est ce que cela a changé dans votre quotidien ?


Mark Daumail : C’est très agréable car c’est à ce moment là qu’on devient vraiment libre artistiquement, et qu’on peut vivre de sa musique. C’est le luxe ultime, c’est assez fragile et excitant en même temps.



C.B : Vos chansons sont douces, délicates … quel est le maître mot de vos textes ?


Mark Daumail : Je connais très peu de chanson de Cocoon qui soient joyeuses, les textes sont souvent très durs, noirs. Mais en effet, j’aime contrebalancer avec des musiques plus lumineuses, plus instantanées… Je n’ai pas de recette, c’est juste comme ça que j’écris naturellement.




C.B : Comment écrivez vous les textes de Cocoon ? (y a t-il plusieurs compositeurs ?)


Mark Daumail : J’écris tout : texte et musique, sauf In my boat et Ghostbuster, qui sont de Morgane Imbeaud. Je les écris avec une méthode secrète que je ne révèlerai pas ici. [Rires]



C.B : Votre groupe joue pour la première fois en tête d'affiche à l'Olympia en janvier 2009, quels étaient vos impressions en voyant votre nom en grand sur cette scène prestigieuse ?


Mark Daumail : Très ému et très calme bizarrement. J’étais très sûr de moi ce jour-là.



C.B : En 2010, votre second album sort dans les bacs, comment l’avez-vous préparé ? Quels événements vous ont inspiré (s’il y en a) ?


Mark Daumail : En tournée j’ai écris des chansons, surtout aux USA. En rentrant dans mon appartement parisien je me suis enfermé quelques semaines, et là je me suis rendu compte que l’album parlerait de voyage, d’initiation. C’était dû au fait de ne jamais être à la maison.



C.B : Vous enchainez ensuite les scènes, les festivals… que préférez-vous quand vous êtes sur scène ?


Mark Daumail : En festival, la sensation de puissance de la foule, j’adore ça. C’est comme conduire une formule 1 à 300 km/h ou sauter en parachute. En concert « classique », pouvoir prendre le temps d’installer l’univers du groupe et de créer une ambiance, c’est plus recueilli, un peu comme un bon bain moussant.



C.B : Selon vous, qu’est ce qui plait dans votre groupe ? Quelle est la clé de votre succès ?


Mark Daumail : Les mélodies sans doute.



C.B : Jusqu’à présent, quel a été le plus beau moment de votre carrière ?


Mark Daumail : L’Olympia du 27 avril 2011 je crois. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais complètement maître de ce que je faisais et en même temps complètement à fleur de peau, électrique.

Et sinon pleins d’autres moments dingues mais celui-là restera toujours, je ne sais pas pourquoi. J’étais super heureux.



C.B : Vous préparez votre premier album solo, à quoi pouvons nous nous attendre ?


Mark Daumail : A un album fait avec une musique complètement nouvelle pour moi, je suis très impatient de le faire écouter. Beaucoup plus de lumière que dans Cocoon, très pop, plus rapide, plus dynamique. Je ne chante pas pareil non plus. C’est vraiment une super expérience pour moi.



C.B : Que représente ce projet pour vous ?


Mark Daumail : Tout pour l’instant. Je trépigne de pouvoir le jouer en live mais avant je dois terminer de l’enregistrer. Je suis à Londres en studio en ce moment pour finir tout le travail.



C.B : Quand est prévue la date de cet album ?


Mark Daumail : Un mini album sortira en mai je pense. J’ai bien envie qu’on entende quelque chose avant l’été, car c’est de la musique d’été. Et l’album pour l’automne, pour la rentrée, pour garder un goût de vacances et avec des chansons plus dans l’esprit été indien, rien à voir avec Joe Dassin en revanche.



C.B : Avez-vous d’autres projets en perspective ?


Mark Daumail : J’ai démarré ma carrière de réalisateur depuis un moment mais j’ai vraiment beaucoup appris l’année dernière avec l’album de Stephan Eicher et avec mon album solo. Je compte donc vite écrire un second album et produire d’autres artistes. J’ai déjà quelques pistes…



C.B : Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2013 ?


Mark Daumail : Que ça soit la meilleure année de ma vie!



C.B : Avez-vous un rêve que vous n’avez encore jamais réalisé ?


Mark Daumail : Jouer au Japon. Me faire dessiner par Daniel Clowes.


 
 
 

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© Clement Bargain

 

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